vendredi 12 novembre 2010

C'est ce que je pense en lisant ce post. Curieusement.
Le poids de ce qu'on a à faire dans la vie, de tout ce qui nous pèse, et qu'on n'a pas forcément envie de faire.

Et la conséquence, enfin l'effet secondaire actuel, c'est le concept de lâcher-prise. Comment fait-on ?

Comment décide-t-on de lâcher prise, on décide juste, comme cela, et ça se met en place ?

Comment échapper aux influences parfois lourdes de son passé, de son entourage ?

jeudi 24 juin 2010

Aux Feuillantines

Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.
Notre mère disait: jouez, mais je défends
Qu'on marche dans les fleurs et qu'on monte aux échelles.

Abel était l'aîné, j'étais le plus petit.
Nous mangions notre pain de si bon appétit,
Que les femmes riaient quand nous passions près d'elles.

Nous montions pour jouer au grenier du couvent.
Et là, tout en jouant, nous regardions souvent
Sur le haut d'une armoire un livre inaccessible.

Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir ;
Je ne sais pas comment nous fimes pour l'avoir,
Mais je me souviens bien que c'était une Bible.

Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir.
Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir.
Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire!

Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux,
Et dès le premier mot il nous parut si doux
Qu'oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire.

Nous lûmes tous les trois ainsi, tout le matin,
Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain,
Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.

Tels des enfants, s'ils ont pris un oiseau des cieux,
S'appellent en riant et s'étonnent, joyeux,
De sentir dans leur main la douceur de ses plumes.

mercredi 23 juin 2010

La lune

ça me rappelle une comptine...

vendredi 11 juin 2010

Et le brouillard qui recouvre tout d'un coup, sa bizarrerie qu'on sentait bien depuis le départ confirmée par une figure du patelin qui accourt en sang et annonce que « quelque chose » dans la brume a enlevé son vieux copain... Élément perturbateur justifiant que tout le monde se calfeutre dans le supermarché et commence à conjecturer – « c'est la mort », dit la folle messianique, et les bêtes dévoreuses peuvent arriver. La scène primitive d'un post-ado qui, croyant pisser plus loin en bravant le « même pas peur, je sors », termine coupé en deux, ça fait toujours plaisir. Mais le plus dérangeant (ouais, osons le mot) dans The Mist, c'est une mise en scène en porte-à-faux où tout ce qu'on croit attendre arrive sans vraiment aboutir, ne serait-ce dans cette fin au nihilisme plus que rare dans les films de cette trempe. Une description de l'humain trop humain en situation de crise, les moutons et les meneurs, le plus petit dénominateur commun qui rassemble la majorité inquisitrice hululant à l'Armaggedon (et faisant croire au passage au spectateur « mais non, ils n'ont pas osé » que c'est bien cela qui est mis en scène), une avant-garde conspuée (mais elle s'en fout, elle a le flingue) qui termine bien conne, et qui confirme au passage que la grosse bête à la corne de brume version Guerre des Mondes, ça marche toujours.

jeudi 10 juin 2010

Le vent avait chassé la pluie aux larges gouttes,
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !

Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.

Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !

mercredi 2 juin 2010

Hier soir, chez moi le drame ! Courbatures, maux de tête, froid, chaud...enfin la total et le pire c'était la gorge. Mais....je n'avais encore rien vu car le ponpom c'était ce matin au réveil !!!
Aïe, ouille, j'ai maaal !!! La gorge comme en carton et douyloureuse !!!

Cette fois je suis bel et bien malade ; ça faisait tellement longtemps que ça ne m'étais pas arrivé, presque 2 ans que je ne suis pas alleé consulter.

De toute façon je n'ai pas le temps, je vais y aller plus tard mais je vais passer acheter des trucs à la pharmacie.

Je préfère me faire mes mixtures de grand mère !